Résumé

L’ambiance se dégrade progressivement. La privation de nourriture, et surtout de bière !, rendent les gens de plus en plus nerveux. Les Serpents continuent à faire la loi, mais un certain relâchement dans leurs manières de procéder réveille l’espoir de les renverser chez quelques personnes. Les militaires manœuvrent pour prendre le pouvoir avec le soutien des civils, tandis que le bloc occidental se bat encore et toujours contre le bloc de l’est. Pourtant la solution commence à pointer son nez et c’est vers les scientifiques qu’il faut se tourner pour cela.

Après un second éboulement, un partie d’un mur s’effondre et révèle une nouvelle pièce : une salle de machines et peut-être une sortie ? Non, il n’a pas fallu attendre longtemps pour y voir débouler des créatures hideuses qui se mettent à attaquer toute personne pénétrant dans la partie du bunker inexplorée. Elles sont difficiles à tuer, mais les Serpents ont tout de même réussi à les repousser. Après les combats, les médecins découvrent que ces créatures sont d’anciens résidents de l’abri, morts depuis quelques temps… Mais que se passe-t-il ici ??? Toujours plus de morts et toujours plus de créatures qui attaquent, celles-ci s’échappant parfois de la partie cloitrée. Il s’agit finalement d’une course contre la montre pour que les derniers puissent survivre. Les scientifiques travaillent nuits et jours pour ouvrir le dernier sas qui est sensé les emmener à la surface et pour réparer la radio afin de contacter quelqu’un de l’extérieur.

Après trois ans d’enfer dans cet abri sous-terrain, les survivants sont vraiment coincés. Ne trouvant aucune solution de fuite et n’arrivant pas à s’entendre, ils attendent leur mort prochaine quand soudain, une terrible lumière blanche les éblouit. Tout s’arrête comme figé dans le temps et l’espace, tandis qu’une ombre apparaît. Un être d’une espèce inconnue s’avance et explique tout : il s’agissait d’un test pour l’humanité que les survivants ont complètement raté. Car à la place de collaborer avec les créatures qui auraient pu leur donner des solutions, les survivants ont décidé de leur faire la guerre, comme ils l’ont toujours fait jusqu’à aujourd’hui. Cet être supérieur, ainsi que les siens, ont décidé, donc, de ne pas sauver les Hommes et la troisième guerre mondiale aura bien lieu. Renvoyés dans leur temps, au commencement de la guerre, les résidents de l’abri ne se souviendront plus de rien. L’humanité devra se débrouiller toute seule pour traverser l’apocalypse nucléaire. Les humains survivront-ils à cette troisième guerre mondiale et à l’âge de Glace qui s’annonce ?

Novembre 2013, Abri PC de Develier, 60 participants.

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La Troisième Guerre Mondiale... On n'y croyait plus, et pourtant c'est arrivé. Quelqu'un avait fini par appuyer sur le gros bouton rouge.

Mais on n'a pas eu le temps d'en voir grand-chose. Des types se présentant comme des agents de l'ONU sont venus sonner à notre porte juste avant que ça ne commence à péter, et m'ont dit que j'avais été sélectionné avec ma famille pour rejoindre le Programme de Préservation des Personnes. Ils nous ont à peine laissé le temps de prendre quelques affaires, et on a embarqué dans un jet privé sans fenêtres.

On s'est retrouvé dans un complexe sous-terrain planqué je-ne-sais-où, en compagnie d'autres personnes qui venaient des quatre coins du globe. A peine les portes furent fermées, BOUM ! On a entendu des détonations au-dessus de nos têtes. Ça pilonnait dur, on était bien content d'être sous terre.

Mais ça n'a pas duré. Une bande de voyous a descendu les responsables de l'abri avec des flingues qu'ils avaient réussis à planquer avant d'entrer. Ils ont pris le contrôle du stock de nourriture et ont commencé à faire leur loi. 

Pour ne rien arranger, le dernier contact radio qu'on a eu avec l'extérieur nous disait que l'essentiel de la surface était devenue radioactive, mais que les combats continuaient malgré tout. Il nous fallait rester planqués sous terre encore un moment. Et pour couronner le tout, l'entrée de l'abri s'est effondrée suite à un bombardement plus intense que d'habitude. On n'avait plus le choix, plus moyen de sortir. 

Ça fait maintenant presque trois ans qu'on vit comme ça, dans la terreur, avec une nourriture rationnée et des installations qui tombent de plus en plus souvent en panne. On essaie de se soutenir les uns les autres, mais les privations ont fait resurgir de nombreuses rivalités. 

Un nouvel éboulement nous a fait découvrir une partie de l'abri jusqu'ici encore inconnue, et avec elle : l'espoir. Mais on n'est pas encore parvenu à ouvrir le sas d'accès à celle-ci. 

Si quelqu'un trouve un jour ce message, j'espère qu'alors on n'en sera pas arrivé au pire, qu'on aura su garder notre humanité jusqu'au bout. Mais à moins qu'on ne vienne nous chercher prochainement, c'est sans issue. 

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